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Quitter son travail pour un PVT en Corée du Sud ?

Quitter son travail stable, un CDI pour un PVT est-ce bien raisonnable ? Pour un visa qui permet de travailler mais qui n’est pas un visa travail ? En route vers la précarité, dans un pays lointain dont on ne maîtrise pas la langue, cela en vaut-il la chandelle ? Je vous dis tout.

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Depuis l’enfance, je rêvais de partir vivre quelque temps à l’étranger, à la découverte d’une autre culture, d’une autre langue. Je voulais évoluer dans un nouvel environnement, aller à la rencontre des gens. J’ai pu le faire par différents voyages et stages à l’étranger tellement riches.. . Mais ma soif d’aventure n’était pas assouvie tant que je n’avais pas pu expérimenter la vie à l’étranger pour au moins un an. 

Erasmus ? Loupé ! V.I.E. ? Compliqué ! Il ne restait plus que le PVT, ce graal qui allait me donner l’opportunité de partir 1 an dans le pays du matin calme.

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J’avais commencé à apprendre le coréen et tout naturellement, mon choix de destination a été la Corée du Sud.

Quoi de mieux lors de l’apprentissage d’une langue que de partir dans le pays quand c’est possible. Mais quand on est en CDI et engagé dans une carrière où l’expatriation n’est pas envisageable, il n’y a pas beaucoup de solutions…certain(e)s arrivent à faire une rupture conventionnelle, moi j’ai dû prendre une décision importante et difficile pour réaliser ce projet.

 

Démissionner

 

D-É-M-I-S-S-I-O-N-N-E-R… seule la démission était ma voie de sortie pour commencer cette nouvelle aventure. Difficile à faire comprendre à la famille, aux amis, aux collègues : “Démissionner ? Quoi ? T’es pas sérieuse ? Ce n’est pas le moment ? Pourquoi faire ? “

J’ai appris que lorsque l’on se lance dans un projet, même bien réfléchi, il ne faut pas s’attendre à beaucoup de soutien ou de compréhension de l’entourage. Un seul soutien peut suffire + de la détermination.

Oui de la détermination, indispensable aux embûches, problèmes que l’on peut rencontrer.

Décaler le PVT et partir 3 mois en Corée

En effet, mon projet a avorté quelques temps pour des raisons personnelles, suite à cela j’ai décidé de partir d’abord 3 mois sans visa, possible pour la grande majorité des ressortissants de l’Union Européenne.  Cela m’a permis :

– de voir la différence entre voyager et vivre (mieux prendre conscience du coût de la vie)

– d’apprendre plus sur la culture, le savoir vivre, le savoir être

– de vivre mon 1er hiver en Corée, très froid et sec ! et mieux préparer le prochain surtout quand on a les cheveux crépus et naturels pour qu’ils ne deviennent pas de la paille…j’ai cru que j’allais les perdre ! 

 

3 mois d’hiver ensoleillé ! Parce que oui, contrairement à la météo parisienne, le soleil est au rendez-vous tout l’hiver en Corée du Sud et ça, ça change tout ! :

Moral au top ! Métro et surtout sièges chauffés…oui chauffés !!! Des virées dans différents coffee shops avec les amis au chaud, découvrir des restaurants pour se régaler de plats traditionnels ou profiter de la street food puis aller dans les centres commerciaux.

De retour en France après ces 3 mois, j’étais plus armée pour préparer l’aventure PVT. Il me restait 7 mois avant de pouvoir reposer les pieds en Corée.

 

Que faire pendant ce laps de temps ? et surtout comment gagner et économiser de l’argent ?

 

L'intérim pour mieux repartir

Pour moi c’était la voie royale, comparé à un simple CDD. Une mission d’intérim, quand elle est longue,  peut permettre de gagner pas mal d’argent sachant qu’ensuite il y a une prime de fin de mission qui fait plaisir :).

Pour info, ne trouvant pas d’offre durant le 1er mois, je commençais à stresser…puis grâce à mon profil sur LinkedIn, j’ai reçu un appel d’une agence qui m’a proposé une mission parfaite pour le laps de temps qui me restait !

Donc petit conseil : essayez de toujours mettre à jour vos CV, profil pro en ligne que vous soyez en poste ou pas, car on ne sait jamais, il peut y avoir de belles surprises !

Grâce à cette mission, j’ai pu enfin prétendre au visa car je remplissais toutes les conditions pour son obtention. Le graal en poche, bye bye Paris, 안녕 Séoul 🙂

Partir pour un PVT et quitter un CDI est un choix que je ne regrette pas. J’ai pu vivre 12 mois formidables riches en expériences variées : apprendre sur moi, mes capacités, mes limites, travailler dans différents contextes, voyager…

Une expérience atypique qui m’a permis de retrouver du travail facilement à mon retour en France. Alors quitter son travail pour un PVT ? Oui !

Vous avez déjà tenté l’aventure ?

 

Voir aussi : Pourquoi Daebak Corée  – Qui-suis-je ?

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2 réflexions sur “Quitter son travail pour un PVT en Corée du Sud ?”

  1. Myriam Bassien capsa

    Excellent !!!
    Je t’envie . Ton expérience est très parlante et utile pour les PVtistes. Merci pour cette belle expérience. Ton site est magnifique ! Cela donne vraiment envie de connaître la Corée et ses joyaux.

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